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Comment optimiser la performance de l’éclairage tant en matière de pilotage que de consommation ? Bonnes pratiques et points de vigilance.
Un bâtiment performant, économe en énergie, ne peut l’être que si l’ensemble des postes de consommation sont optimisés. Parmi ceux-ci, l’éclairage artificiel et l’électricité spécifique liée à l’usage du bâtiment (fonctionnement des ascenseurs, électroménager, hifi… ) doivent faire l’objet d’une attention particulière. En effet, ils représentent une part croissante en valeur relative des consommations totales du bâtiment.
L’ambiance visuelle d’un espace est réussie lorsque les objets sont visibles nettement, sans gêne, ni éblouissement, dans une ambiance agréable. Ceci sous-entend le respect de valeurs d’éclairement minimales nécessaire à chaque activité (Code du travail, EN 12464-1) et la mise en place de conditions favorisant le confort visuel et l’agrément.
Pour y arriver, tout en limitant les consommations électriques, l’éclairage naturel doit être utilisé en priorité. En complément, la bonne installation de l’éclairage extérieur et de l’éclairage intérieur, la mise en place de lampes LED ou de capteurs de présence, une sectorisation et une gradation, permettent aussi de faire des économies d’énergie.
La sensibilisation des usagers est indispensable pour induire des comportements économes comme par exemple, monter les étages à pied, acheter des appareils peu énergivores, optimiser l’utilisation de l’électroménager… La limitation des consommations d’électricité spécifique a un autre avantage ! Elle permet d’atténuer la production de calories dans le bâtiment et donc joue un rôle sur la maîtrise des surchauffes et de la consommation liée au rafraichissement.
Pour un résultat final de qualité, c’est toute la chaîne d’acteurs qui est impliquée.